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Le terrain d’assise du nouvel hôpital présente de grandes variations altimétriques, pouvant aller jusqu’à des différences de cinq mètres. Un vallon le traverse de part en part, selon un axe
nord-ouest / sud-est. Il apparaît judicieux de disposer les bâtiments sur la partie haute du terrain, à l’ouest, le long de la route.
Nous avons donc décidé de disposer l’hôpital sur ce plateau, en plaçant les villas plus en profondeur le long de la limite sud du terrain.
Les bâtiments sont agencés comme une sorte de quartier à plan orthogonal, organisé autour de plusieurs «rues couvertes». Chacune a un statut différent :
– La rue principale dessert à la fois tous les services fonctionnels et les hébergements qui s’y rapportent.
– Un autre mail est réservé au public et permet d’accéder aux chambres sans interférer avec le travail des équipes médicales.
– Enfin, une autre circulation dessert les locaux administratifs, la pharmacie, les laboratoires et les locaux biomédicaux.
Le principe de distribution des espaces s’appuie sur les rues intérieures de desserte de l’hôpital. Chaque bloc fonctionnel est entouré de circulations, permettant ainsi des déplacements aisés entre services et des parcours optimisés. A partir de l’accueil on trouve de part et d’autre de la circulation technique et successivement : l’administration, la pharmacie, la banque du sang, les laboratoires et la stérilisation d’un côté, les urgences, le bloc opératoire, la maternité, l’imagerie et l’ingénierie biomédicale de l’autre.
Le parti constructif général est celui de la simplicité : les matériaux utilisés sont les matériaux courants de construction en Côte d’Ivoire, à savoir les briques de ciment, le béton armé et les toitures métalliques. Ce choix permet les modifications futures et adaptations par les artisans installés localement.